robert helmont

Journal d'un solitaire

Alphonse Daudet

" Le 15 décembre 1870, Robert Helmont part pour Paris. Il raconte son voyage vers la capitale assiégée. Il ne pourra cependant pas entrer dans Paris. Il retournera à l'Ermitage. Le narrateur apprend le 19 janvier que Paris s'est battu toute la journée. Le 30 janvier 1870, Paris se rend. L'armistice est signé. Robert Helmont lit, à la première page du National, que l'Armée française a capitulé : il est consterné, il n'en croit pas ses yeux (le 3 septembre 1870). Le 24 septembre 1870 : le siège de Sedan est commencé : Robert Helmont regrette de n'être pas sur place à Paris pour se battre aux côtés des français. En fait, Robert Helmont a un peu honte de sa vie de taupe. Il ne réussit même pas à tuer un Ulhan. Au cours d'une de ses promenades en charette, conduite par Coquelet, Robert Helmont surprend le carnage laissé par l'armée prussienne. Robert Helmont repart de Champrosay le cœur serré (mois d'octobre 1870). Les gardes champêtres, rappelés à Paris pour être réincorporés dans la Douane, sont tous d'anciens soldats "aguerris et disciplinés" (6 septembre 1871). Assis sous un gros chêne, Robert Helmont surprend un froissement de branches. Vingt francs-tireurs circulent dans la forêt de Sénart. Robert Hemont invite les soldats à boire quelques bouteilles à l'Ermitage. La confiance en eux des soldats réchauffe le cœur de Robert Helmont qui aurait bien intégré leurs troupes et combattu à leur côté s'il ne s'était cassé la jambe (10 septembre 1871). "

 

Dictionnaire thématique du roman de mœurs, 1850 - 1914

Philippe HAMON et Alexandrine VIBOUD