KIENTEGA PINGDEWINDE GERARD, dit KPG

conteur, comédien - Burkina Faso

KPG est un vrai tourbillon... ce n'est pas pour rien qu'il ouvre ses spectacles avec: "Kato... Vouououoummmm!"

Il s'intéresse à tout, mais en profondeur. Il court toujours, mais prend le temps de s'arrêter auprès de chacun d'entre nous. Il voyage, écoute, apprend sans cesse, ce qui lui donne une vision du monde originale par son humanité, par son évidence et son universalité même. Il ne s'embarrasse pas de vernis, de ronds de jambes, de mots polis... mais il respecte l'autre, parle franc et est généreux. Il vit sa culture, ne se contente pas de l'observer. Ce qui ne l'empêche pas d'être résolument contemporain, de rire des dérappages de la société et d'apporter sa pierre à la recherche d'un monde meilleur.

Partout où il va, il se fait des amis. Il attire les jeunes comme un aimant. Je me souviens de cet écrivain, metteur en scène nigérien, Alfred Dogbé, à qui je parlais de KPG: "KPG ? évidemment que je connais ... mais c'est surtout mon fils qui le connait. Dès qu'on arrive à Ouagadougou, je ne vois plus mon fils: il ne quitte pas KPG !"

Il est exigeant, professionnel en tout, et d'une grande générosité: c'est ce qui le fait respecter par tous.

Ses contes, il les vit, les sent, s'amuse avec. C'est pourquoi il peut les partager avec des danseurs de hip hop, des musiciens de jazz, des groupes de musique traditionnelle, des danseurs contemporains, des graffeurs,  ... Il aime les rencontres et s'enrichit des différences. Il est à l'aise partout.

KPG conte, slame, chante, joue de la musique ... Il écrit ses textes, entre poésie et conte. Toujours profond, jamais superficiel. Il manie l'humour et sait surprendre. Il n'est pas avare de son rire, franc, éclatant, communicatif.

Quand KPG conte, on entre très vite dans son univers, car on se sent d'emblée respecté. Ses paroles ne sont jamais inutiles, il sait passer les messages, surprendre, amuser... on sort toujours plus riche de ses spectacles. Jamais il ne s'installe dans un quelconque confort : il ne fait qu'avancer.... "Kato... Vouououoummmm!".

L'heure du conte, l'heure du partage :

 

"Je suis issu de la caste des forgerons, de père orateur de masque. Je forge mon répertoire à partir de mes diverses traditions familiales, l'adapte au monde contemporain.

C'est le moment où l'écoute, la parole et le chant s'entremêlent, se heurtent, créent une énergie apaisante, celle de l'univers fantastique de la terre rouge du pays des hommes intègres.

L'heure du donner et du recevoir; le temps de se libérer, de réveiller les questionnements intérieurs et la conscience de l'auditoire.

L'heure du partage de la paix, de la fraternité, de la joie de vivre pour nous tous.

Mes contes abordent les thèmes de l'environnement, de la condition de vie des enfants, de la mort, de la politique, de la culture des mossi et celle de la caste des forgerons: message de justice, d'amour et de respect.

Ensuite la parole est donnée à un auditeur volontaire pour clôturer la soirée par un conte ou un chant"

 KATO ... VOUM

  KPG

 

Lien vers le Site Internet de KPG.

Répertoire :

Contes d'Afrique de l'Ouest :

choix de contes du répertoire de KPG en fonction du public

 

Paroles de Forgeron :

spectacle de conte théâtralisé avec 2 musiciens et un technicien lumières (existe en version duo) - (voir donnier ci-dessous)

 

Ragande :

spectacle de conte avec musiciens (voir dossier ci-dessous)

 

"Ouaga se raconte sur des airs de Paname" :

avec le groupe Yapa (musique jazz) :

Quand le jazz instrumental de Yapa rencontre les histoires du conteur burkinabé KPG…magique.

 

 

Enfants :

contes d'Afrique de l'ouest

le monstre du village: voir dossier ci-dessous

choix de contes dans le répertoire de KPG en fonction de l'âge

 

 

Quelques enregistrements vidéo.

  au festival interculturel du conte du Québec à Montréal.

     

Enregistrement avec le groupe Yapa au Burkina Faso.

 

 "Dole Dance" avec la compagnie EGO, chorégraphie d'Eric Mezino 

(rencontre hip-hop et conte africain)

Parcours :

 

Théâtre :

Il a travaillé avec les plus grandes compagnies de théâtre burkinabè telles que :

l'ATB (Atelier Théâtre Burkinabè),

le CITO (Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou),

le théâtre du Roseau

création (2013) Zouhan avec la compagnie ART'DEV Auguste Bienvenue...

 

En France, avec :

la compagnie EGO (danse afro hip-hop), notamment avec le chorégaphe Eric Mezino au Théâtre National de Niort ("Héritage")

la compagnie Engrenage (danse hip-hop),

la compagnie Opus (théâtre de rue) ,

la compagnie Les  Cataclounes (théâtre),

 

Et tout récemment dans le cadre de plusieurs tournées ou festivals :

Festival International des Journées Théâtrales de Carthage à Tunis, Dialogue de Corps (direction Salia Sanou et Seydou Boro), Festival Echappée Belle, Festival Aux Arts Citoyens, Festival Hauts Garonne, théâtre Molière scène d'Aquitaine,  ...

 

 

Cinéma, TV, radio :

Il a aussi tourné dans des films de grands réalisateurs burkinabè comme Dany Kouyaté, Issa Traoré de Brahima, Missa Hébié, Emmanuel Sanou, Serge Armel Sawadogo, Inoussa Kaboré ainsi que dans des émissions à la RTB (Radio Télévision du Burkina), RFI, France Inter,  à  Canal 3 et aussi de nombreuses publicité des téléphonie mobile au Burkina  Faso.

séance d'ouverture télévision BF1 (cliquer sur la photo) 

 

 

Contes :

Médaillé aux jeux de la francophonie en 2009.

 

Depuis 2002, il assure au CCF (Centre Culturel Français)  l'animation contes consacrés aux enfants, de soirées tout public à « La nuit du conte » au  CITO et au Roseau.  Il a aussi créé un centre socio-culturel  et  educatif  pour  enfant dénommé « Koombi-solidarité » dans son village.

Il voyage avec ses contes dans toute l'Afrique, en Europe, en Amérique et s'adresse à tous les publics. 

 

Il participe à de nombreux festivals de contes interculturels (Maroc, Congo, Niger, Burkina Faso, Canada, France, Guyanne, ...)

récemment : Festival International du Conte et du Monodrame à Beyrouth (Liban), Forum Mondial de la Langue Française à Québec (Canada),...

Publications :

 

"Sur le chemin de mes droits": (DVD)

Présentation du coffret DVD "Sur le chemin de mes droits" lors du festival Ciné Droit Libre. Dans cette série de 10 épisodes, KPG va à la découverte du vrai sens de la Charte universelle des droits de l'Homme.

 

"Parole de Forgeron"

sortie avril 2013

 

Ce qu'ils en disent :

 

Ses pairs :

« Autrefois en Afrique, au Burkina Faso, en pays Mossi, quand on entendait le bruit du marteau au contact de l’enclume ; quand on entendait le son du soufflet qui activait le feu, ou quand on entendait la douce mélodie qui faisait danser les masques… vous êtes près du village mystique, le village des forgerons…"

KPG

"Il porte la parole à travers la tradition des forgerons africains, les porteurs de feux et de sagesse dans le martèlement du temps entre le contact du marteau et de l'enclume, la parole et les mots, à l'ombre de l'arbre à palabres, dans le grand soufflet portant l'imaginaire de la terre à l'univers, dans la grande pirogue volante reliant la savane de la mémoire à la voie lactée du grand savoir..."

Sylvain Rivière, écrivain (Canada)

 

 

La presse :

 

Kientega Pingdéwindé Gérard (dit KPG), accompagné de son musicien Simon Winsé, a obtenu la médaille d'argent aux Jeux de la Francophonie 2009 au Liban (catégorie "conte")

Le talent et le professionnalisme du conteur et comédien KPG vient d'être récompensé aux Jeux de la francophonie. Il apporte au Burkina Faso sa première médaille pour une discipline artistique.

KPG, outre sa carrière artistique (cinéma, théâtre, conte, musique...) a créé et dirige le centre culturel Koombi au Burkina Faso, entretient des partenariats artistiques avec de nombreuses structures en France et notamment la résidence d'artistes des Bouches Décousues.

Africine.org (site de la fédération africaine de la critique cinématographique)

       

      -----

 

KPG, fils de forgeron et conteur de talent

Il s’appelle Kientega Pingdéwindé Gérard. Mais au Burkina, on le connaît sous son nom d’artiste: KPG. À 32 ans, il conquiert le public par sa maîtrise de l’art du conte…

Une cour pas comme les autres. Des arbres sur lesquels sont accrochées des ampoules éclairent une scène faite de deux podiums, nous donnant l’impression d’être au milieu d’une forêt au clair de lune. Deux petits poussins blancs se pavanent tranquillement d’un bout à l’autre de la scène. Tout autour, des spectateurs, oreilles tendues, yeux ouverts, prêts à boire les Paroles du forgeron, un conte théâtralisé écrit par KPG et mis en scène par Emil Abossolo-Mbo.

Sur la scène, deux musiciens et un conteur, qui chantent et dansent. Celui qui raconte l’histoire, c’est Kientega Pingdéwindé Gérard, connu sous le nom de KPG: trois lettres qui sonnent comme le KGB de l’ex-Union Soviétique. Mais KPG, lui, n’est pas un espion: c’est un initié rompu à l’art de la parole, qu’il va rechercher dans les méandres des traditions ancestrales. “Déjà élève, il avait des talents pour réussir dans la vie artistique”, se rappelle Michel Saba, son ancien professeur de français.

L’aventure pour ce jeune homme affable de 32 ans, au teint noir et à la taille moyenne, commence en 1997. C’est en effet cette année-là qu’il fait ses premières armes en travaillant avec des grands noms du théâtre africains tels que Prosper Kompaoré, de l’Atelier Théâtre burkinabé, N’gon, de la compagnie théâtrale Le Roseau, ou encore Marcel Ilboudo, de la compagnie Sagl-Taaba. Ce fils de forgeron, passionné par les valeurs traditionnelles mais ouvert au monde, n’hésite pas à confronter ses connaissances dramatiques avec celles d’artistes venus d’ailleurs. Il collabore ainsi avec Abel Solares (La Réunion), Jean Drez (Belgique), Roland Fichet (France), Morten Krogh (Suède), et tant d’autres. C’est finalement sur le conte, genre traditionnel oral par excellence, qu’il jette son dévolu. KPG peaufine ses connaissances dans ce domaine avec le Franco-Burkinabè Hassane K. Kouyaté, le Libanais Jihad Darwiche, la Française Françoise Diep, le Suisse Pierre Rosat…

Mais comment parler du conte, art théâtral total, sans évoquer la danse? KPG améliore sa pratique de la danse africaine avec Seydou Boro (Burkina Faso), de la compagnie Salia nï Seydo. Ce touche-à-touche se met aussi au cinéma avec Gaston Kaboré, Missa Hebié, Emanuel Sajou, Serge Armel, Dani Kouyaté…“Je voyage beaucoup pour me former, m’informer et apprendre”, affirme, d’une voix fine, cet éternel apprenti.

Année après année, il mûrit, devenant vite un conteur de talent et enchaînant les spectacles. Les spectateurs se souviennent ainsi de ses prestations dans Pablo Escobar, de la Cie Sagl Taaba, dans une mise en scène de Paul Kaborén, Safi au Théâtre, de la compagnie Sagl Taaba, Fifi Brindacier, d’Astrid Lindgren, dans une mise en scène de Nilssen Broyn, Le Musée de la poule poilue, de la compagnie Opus, mis en scène Pascal Rome… Il roule sa bosse de festival en festival, du festival Gatan-Gatan, au Niger, à la Rencontre chorégraphique de l’Afrique-Océan Indien à Paris, en passant par le festival Yéleen, au Burkina Faso.

Une fierté pour le Burkina et pour l’Afrique

Dans ses prestations, l’artiste joint l’utile à l’agréable. “Dans mes contes, j’aborde les thèmes qui parlent de l’environnement, des conditions de vie des enfants, de l’excision, de la stérilité, de la mort, de la politique, de la culture des Mossi et de la caste des forgerons, dit KPG. À travers ces thèmes, je véhicule des messages de justice, d’amour et de respect.”

En 2009, le comédien remporte le 2e prix du Meilleur conteur lors des Jeux de la Francophonie, à Beyrouth? Cette consécration internationale lui ouvre les portes du monde. “Je voyage pour apporter la parole aussi loin que possible, car, comme disent les anciens, la parole appartient pour moitié à celui qui la prononce et pour moitié à celui qui la reçoit”, souligne-t-il. Les spectateurs ne tarissent pas d’éloges à son endroit. “J’aime beaucoup son travail. C’est un très bon conteur. Il fait vraiment la fierté du Burkina et de toute l’Afrique”, se réjouit ainsi Mariama Ouédraogo au sortir de la représentation de Paroles de forgeron.

Pour autant, le succès ne lui monte pas à la tête. KPG reste “simple et extrêmement sympa dans sa façon de travailler, de s’adresser aux autres membres de l’équipe”, témoigne Mariam Sow, qui a assuré la lumière pendant la représentation de Paroles de forgeron. Le metteur en scène de la pièce, le Camerounais Emil Abossolo-Mbo, parle de lui avec respect et rend hommage à sa rigueur professionnelle: “C’est un homme conscient de ses forces et de ses faiblesses, il aime le travail bien fait.”KPG sait qu’il lui reste encore du chemin à parcourir. Sur un ton convaincu, il lance: “Apprendre tout au long de la vie, telle est ma philosophie!”

Issa Mossi - Culturafric.net et Flash Afrik

 

-----

 

 KPG fait sa percée dans le monde artistique

L’une des figures africaines qui ne cesse de percer dans le domaine artistique est le Burkinabé Kientega Pingdéwindé Gérard KPG. Médaillé d’argent aux Jeux de la Francophonie en 2009, l’artiste conteur reste convaincu que l’Afrique a des potentialités qu’il faut le lui reconnaître.

Il s’est fait très vite remarqué dans son pays natal « Saaba », au nord-ouest du Burkina-Faso, dès son jeune-âge. Le festival traditionnel des masques et des initiés célébré dans le village, tous les trois ans, en a été aussi pour quelque chose, surtout qu’il a permis à l’artiste comédien et conteur de vite nouer un contact avec le public. Même si en Afrique, les familles sont très souvent réticentes quand leurs enfants délaissent leurs cahiers pour nourrir d’autres passions que l’école, KPG, n’en a aucunement souffert. Par contre, sa famille, lui a été d’un grand soutien. « J’ai eu la chance d’être d’une famille de masques, une famille artistique et qui comprend les choses, mon père étais un artiste chanteur », a-t-il confié. De nos jours, il a le vent en poupe surtout qu’il accompagne ses contes avec des percussions. Cela lui a aussi permis de recevoir la médaille de bronze aux Jeux de la Francophonie à Beyrouth, en 2009.

Même si son père a rendu l’âme le jour de son départ, il a su bénéficier de son soutien. « Chaque fois que je dois voyager, je vais chez lui pour prendre sa bénédiction (…) il me comprenait et continuait de m’encourager », a-t-il mentionné.  Actuellement, il est en création avec le Comédien Emile Abossolo et s’active aussi pour une grande rencontre des chefs d’Etats.

Et, de part ses expériences qu’il a commencées par nourrir depuis 1997, KPG indique que la conception selon laquelle l’Afrique, c’est des arbres, des cases, il faudrait que ça s’arrête. « L’Afrique a des potentialités qu’il faut le lui reconnaître », a-t-il martelé. Pour lui, cette conception doit disparaître et permettre aux talents cachés que regorge le continent noir de s’affirmer. Il faudrait, selon lui, que les africains arrivent eux-mêmes également à transcender cette idée préconçue selon laquelle le produit de l’Afrique n’est pas « vendable ». Il espère voir un jour, plusieurs artistes du Burkina, ou du moins de l’Afrique émerger beaucoup pour faire valoir le plus vieux continent. Outre sa carrière, KPG s’investit pour la cause des enfants qui s’intéressent aussi à l’art au Burkina-Faso. Il leur a construit un centre culturel artistique pour enfants au village Arbolé où, ils sont formés. Ils ont d’ailleurs été finalistes de la semaine nationale de la culture (SNC) et, devraient effectuer une série de tournées en 2011.

A l’école d’été de la francophonie tenue en juillet et août dernier à Tunis, l’artiste comédien a encore confirmé son talent à travers de multiples prestations. Ses sources d’inspiration, il dit les tirer des habitants de son village qui, pour la plupart du temps, lui racontent des histoires qu’ils ont vécu ou dont ils ont entendu parler, pour les réadapter.

Il se réjouit de la santé de la culture et de l’art dans son pays et surtout de l’accompagnement moral dont il bénéficie de la part du département ministériel de tutelle. Non seulement il estime que l’Afrique a des potentialités qu’il faut le lui reconnaître, il mentionne également que : « l’’art n’est pas sorcier, c’est du travail ».

Sylvio Combey, journaliste togolais

 

      -----

 

A la rencontre de… KPG, vice champion du conte francophone

Il est une vedette du conte au Burkina Faso et maintenant dans l’espace francophone. Gerard P. Kientega alias KPG, il s’agit de lui, a remporté la médaille d’argent aux derniers Jeux de la Francophonie au Liban..

Alassane KEREO - Le Faso.net

 

-----

 

Sagesse africaine à l'école Jules-Ferry - KPG conteur du Burkina Faso

Les élèves des classes élémentaires de l'école Jules-Ferry ont vécu un moment de rêve et d'évasion, grâce à la venue d'un conteur africain.

Directeur d'un centre culturel au Burkina Faso, KPG est actuellement en résidence en France. Sollicité par un parent d'élève, il est venu présenter les instruments de musique de son pays. Puis, il a raconté des contes africains qui ont véritablement fasciné le jeune auditoire. La directrice Monique Gosselin et les enseignantes ont apprécié cette animation qui s'intègre parfaitement dans le projet d'école et a obligé les enfants à se questionner sur le message délivré par chaque conte et à en deviner la morale. 

Le Phare dunkerquois

 

      -----

 

L’héritage mossi exporté chez Daudet

« Paroles de nuit » version 2008 a ouvert sa 9ème nuit de la parole dans le jardin de la maison Daudet à Draveil. Sous le signe de la rencontre interculturelle, musiques et contes du Niger ou du Burkina Faso, ont accompagné les conteurs venus du Québec, d’Afrique et de France., KPG, conteur burkinabé, a profité de la 9ème nuit de la parole pour présenter un échantillon de culture mossi.

     Nicole Bertrand – Le Républicain – juin 2008

 

-----

 

Le Burkina Faso en contes

Samedi 19 mai, le conteur burkinabé Kientega P Gérard, dit KPG, a partagé une soirée avec le public. Accompagné de son musicien, Simpa Flute, qui joue avec un plaisir partagé flûte, ngoni, arc à bouche…, il a guidé l’auditoire dans le village du forgeron, au Burkina Faso. Il s’appuie sur le répertoire traditionnel, les contes initiatiques pour parler avec toute la force transmise de génération en génération. Issu de la caste des forgerons et fils d’un orateur de masque, il connait la puissance du verbe : « le forgeron travaille le fer. Mais c’est avec la parole, et non le couteau, qu’il joue son rôle de médiateur. La parole ne doit pas blesser. Parler français, c’est se donner la possibilité de communiquer avec d’autres cultures. » KPG fait partie des acteurs du monde artistique de demain, porteur de projets culturels pour les jeunes, porte-parole des enfants des rues et dont les racines sont tellement profondes et riches qu’il en a gagné une grande liberté.

Isabelle Guignard – le Républicain – mai 2007

 

-----

 

Les conteurs du monde auprès des enfants hospitalisés

"KPG, conteur et acteur burkinabé, porteur de la parole à travers la tradition des forgerons africains ("c'est le moment où l'écoute, la parole et le chant s'entremêlent, se heurtent, créent une énergie apaisante"). KPG arrivait d'une tournée au Danemark avec 23 enfants et jeunes adultes, formés aux disciplines de la scène et qui ont offert aux enfants présents un fabuleux spectacle de musique, danse, acrobatie qui a généré beaucoup d'enthousiasme."

Sylvie Buatois - janvier 2012 - Diapason (magazine du centre hospitalier intercommunal de Villeneuve Saint Georges)